Les besoins fondamentaux d'identité et d'estime de soi en actions
Les besoins fondamentaux d’identité et d’estime de soi
L’estime de soi comme « la conscience de la valeur du moi ». Il s’agit d’une évaluation intime de soi qui prend appui sur la perception qu’une personne a d’elle-même, ainsi que du sentiment d’être unique et d’avoir de l’importance.
Développer la parole des enfants et des parents
Développer le recours aux personnes ressources dans l’environnement proche de l’enfant
Afin d’offrir à chaque enfant de nouveaux appuis pour l’accompagner individuellement vers l’autonomie et dans son développement, la nécessité de rechercher des personnes ressources, un parrain ou un mentor pour l'enfant accueilli à l'ASE est identifiée par la loi du 7 février 2022. L’ASE s’ouvre ainsi à tous les bénévoles choisis pour apporter, dans un cadre individuel ou associatif, soutien et accompagnement aux enfants qui le souhaitent.
La loi impose de rechercher des personnes ressource dans l’entourage de l’enfant dans le cadre de l’évaluation des IP et des signalements au parquet.
En Haute-Vienne, une seule association de parrainage existe. Son vivier restreint de parrains et de marraines n’est pas, à l’heure actuelle, en capacité de répondre à l’ensemble des besoins de la protection de l’enfance.
Créer un outil d’auto-évaluation des compétences parentales
Concevoir et mettre en place une outil d’auto évaluation des compétences parentales.
Les professionnels de la protection de l’enfance évaluent continuellement les compétences des parents en matière d’adaptation de leurs réponses aux besoins de leurs enfants.
La coévaluation en protection de l’enfance est inscrite dans différentes lois et notamment la loi 2002.2 de rénovation de l’action sociale.
Une grille d’auto évaluation des compétences parentales serait un outil à la fois de la parentalité et de la participation en développant la coévaluation.
Organiser la participation des parents
Organiser la participation des parents aux instances départementales
La question du travail avec les familles en protection de l’enfance est ancienne mais toujours aussi prégnante. Evoqué dans la loi 2002-2 de rénovation de l’action sociale comme un principe incontournable de l’intervention, elle renvoie à des représentations personnelles et idéologiques parfois difficiles à surmonter.
Ces interrogations sont d’autant plus importantes lorsque l’enfant fait l’objet d’une mesure d’accueil en protection de l’enfance. L’enfant est « retiré » de son milieu familial, ce qui freine parfois l’implication des parents.
Développer la participation des jeunes
Développer la participation des jeunes confiés à l’ASE.
La loi du 2 janvier 2002 a institué un droit pour les usagers à participer au fonctionnement de l’établissement/service dans lequel ils sont accueillis.
La loi du 14 mars 2016 a renforcé les droits des enfants en matière de participation.
Améliorer l’installation des jeunes dans les lieux d’accueil
Améliorer les conditions d’installation des jeunes dans les lieux d’accueil afin de favoriser leur adaptation et d’éviter les ruptures d’accueil.
Quel que soit le lieu d’hébergement, l’accueil au titre de la protection de l’enfance doit viser à « garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l'enfant, à soutenir son développement physique, affectif, intellectuel et social et à préserver sa santé, sa sécurité, sa moralité et son éducation, dans le respect de ses droits » (article L. 112-3 du CASF).
Au 31 décembre 2023, le Département accueillait 1 180 jeunes au titre de la protection de l’enfance. L’augmentation du nombre d’enfants entraine une saturation des structures d’accueil. Pour autant il est essentiel de veiller aux bonnes conditions d’installation des jeunes afin de garantir leur adaptation et de respecter leur identité.