HVMG-156 - page 14

Conseil départemental
de la Haute-Vienne
Pôle solidarité enfance
Direction prévention
protection de l'enfance
»
Tel.
05440011 82
Cellule départementale des
informations préoccupantes
contact.cellule-protectionenfance@
haute-vienne.fr
»
Tel.
119
/
05440011 84
/
0 800 45 11 52
(Numéro vert gratuit)
Basé sur 3 sites (Nieul, Isle et Limoges),
le Centre départemental de l’enfance
et de la famille (CDEF) regroupe des
unités d’accueil d’urgence, desmaisons
d’enfants à caractère social et une
résidencemère-enfant. Au total, il
dispose de 85 places pour l’accueil
de jeunes de 0 à 18 ans et de jeunes
mères, 7 jours sur 7, 24h sur 24.
“En les accueillant, notremission est
de protéger les jeunes qui nous sont
confiés, d’évaluer leur situation afin
de proposer une orientation adaptée
à leurs besoins. Nous devons faire
en sorte que ce placement, cette
parenthèse dans leur parcours, ait un
sens et s’inscrive dans leur histoire de
vie. Penser continuité et non rupture.
Les 152 professionnels du CDEF
œuvrent en ce sensmais, seuls, ils
ne peuvent y arriver. C’est pourquoi
nous devons avoir une approche
coordonnée qui regroupe notamment
les acteurs de santé, de santémentale,
et de l’éducation nationale. C’est une
desmotivations à la restructuration
du site du Chinchauvaud regroupant
des unités d’accueil au cœur de
Limoges pour améliorer la prise
en charge des jeunes en facilitant
l’accès au CHU, au Centre Esquirol et
autres partenaires indispensables.
Le Conseil départemental aspire à
créer un lieu accueillant, verdoyant,
harmonieux où les enfants pourront
faire de cette étape une pause
bienveillante dans leur parcours.”
LAURENT FRION
DIRECTEUR DU CENTRE DÉPARTEMENTAL
DE L’ENFANCE ET DE LA FAMILLE
TÉMOIN
ACCUEIL D’URGENCE
ÉDUCATEURDUQUOTIDIEN
Comme l’explique Thomas Moudoulaud, éducateur auprès de jeunes de 13
à 18 ans, les journées se suivent et ne se ressemblent pas car il y a autant de
quotidiens que de jeunes accueillis. Avant tout, il s’agit d’être auprès d’eux pour
entendre leurs souffrance et mal-être et faire face à ce que cela engendre :
déprime, auto-mutilations, conflits… La journée tente de ressembler à celles de
tous les enfants et jeunes, à commencer par se lever pour aller à l’école. Autant
que faire se peut, les jeunes restent scolarisés dans leur établissement d’origine.
Et les équipes travaillent avec
ceux qui sont en rupture pour les
rescolariser. À leur retour, rituel
du goûter, avant, un peu plus
tard, de prendre le repas préparé
par la maîtresse de maison. Mais
l’essentiel est de passer du temps
avec chacun. Même les plus grands
sont en demande de beaucoup
d’attention. Le coucher est un
moment délicat car beaucoup ont du mal à dormir… Le rythme du week-end
est différent. Au côté des tâches du quotidien (ranger sa chambre, préparer le
repas…), sont proposées des activités comme des jeux, différents ateliers ou des
sorties. Une réunion régulière est organisée pour que les jeunes puissent faire
part de leurs envies.
La protection de l’enfance en danger peut aller jusqu’à
l’hébergement d’urgence des jeunes. Accueillis au Centre
départemental de l’enfance et de la famille (CDEF), ils y
bénéficient d’un appui et de soutien pour retrouver un peu de
sécurité et envisager une suite appropriée à leur situation.
“ Même les plus grands sont
en demande de beaucoup
d'attention.”
“ UNE PAUSE BIENVEILLANTE
DANS LE PARCOURS DES
JEUNES ACCUEILLIS ”
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LE DOSSIER
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