L
ors de la séance plénière
du 17 octobre et afin de
contribuer aux Assises de
la mobilité organisées par
l’État, l’Assemblée départementale
a élaboré et adopté
un rapport sur
les dessertes ferroviaires, routières
et aériennes de la Haute-Vienne
.
Sans minorer l’impact de l’annulation
de la déclaration d’utilité publique de
la LGV, ni les annonces du Président
de la République enterrant l’ensemble
des projets d’infrastructures
en France,
nous avons choisi, à
l’unanimité, de poursuivre notre
combat pour le développement
de notre département
. Il faut à
Limoges, à son agglomération et à
la Haute-Vienne la grande vitesse
ferroviaire. C’est une question de
survie économique. La décision du
Chef de l’État est mortifère pour
les territoires qui n’y ont pas accès,
mais elle n’engage notre pays que
pour la durée de son mandat.
Côté routes, un mot sur la RN 147.
Je vous rappelle que le Département
y contribue à hauteur de 11 M€. Il
convient, maintenant que le plan
de financement est bouclé, que
les services de l’État engagent la
procédure de DUP et nous indique
le calendrier prévisionnel pour le
début des travaux. Mais quoi qu’il
en soit, nous le martelons et nous
ne varierons pas sur cet enjeu :
seule une liaison rapide en 2x2
voies entre Limoges et Poitiers
permettra d’assurer l’avenir du
Nord Haute-Vienne
, en y maintenant
les activités et la population.
Côté liaison aérienne, l’Assemblée
départementale demande à l’État
de s’engager sur la restauration
de la ligne Limoges-Roissy
Charles de Gaulle, au titre de
l’obligation de service public.
Enfin, j’attends que le gouvernement
précise ce qu’il entend proposer
à notre territoire dans le cadre
des Assises de la mobilité.
Éditorial
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HAUTE-VIENNE, LE MAG #149
JEAN-CLAUDE LEBLOIS
PRÉSIDENT DUDÉPARTEMENT
DE LAHAUTE-VIENNE
“Rester mobilisé et conserver
une vision ambitieuse et positive
pour l’avenir de la Haute-Vienne”
