TÉMOIN
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VALÉRIE REVERSADE
PRÉSENTE MOBILITÉ 87, AUTRE EXEMPLE D'ACTION
SOUTENUE PAR LE FSE
La plateforme Mobilité 87 agit selon 3 axes : le conseil en mobilité, permettant de
définir le projet mobilité à mettre en œuvre pour une autonomie complète des
déplacements du bénéficiaire ; la formation, par le biais de l'auto-école sociale
et des auto-écoles partenaires ; le service solidaire, avec la mise à disposition
de véhicules 2 ou 4 roues. L’association Varlin Pont-Neuf porte ce dernier volet.
L'objectif est d’apporter des solutions de mobilité aux personnes pour se rendre
sur leur lieu de travail, à un stage ou dans leur recherche d’emploi. Il y a un réel
besoin pour ceux qui n’ont pas le permis ou pas de véhicule à eux. Les transports
en commun ne suffisent parfois pas, que ce soit dans le cas d’horaires décalés,
pour se rendre en campagne ou même d’un bout à l’autre de Limoges.
En 2016 et 2017, on espère aider plus de
120 personnes sur tout le département.
Varlin Pont-Neuf loue des mobylettes
et des voitures pendant quinze jours ou
un mois, renouvelable selon les besoins.
Ce sont des solutions temporaires et
payantes, mais qui sont de vrais coups de pouce pour les bénéficiaires. L’objectif
final est que chacun trouve une solution pérenne.
Le Conseil départemental de la Haute-Vienne et l'Europe, via le Fonds social
européen, sont les deux principaux financeurs de Mobilité 87, avec le concours
de la Communauté d'agglomération Limoges métropole. Le FSE représente à
lui seul près de 60 % du financement du volet service solidaire du dispositif. Cela
nous a permis notamment d’agrandir notre parc de voitures de 4 à 14 et d’aider
ainsi davantage de personnes.
"Se remettre en route
vers l’emploi"
VALÉRIE REVERSADE
Le dispositif Mobilité 87 répond à un véritable enjeu social.
L’objectif : faire de la mobilité un tremplin vers l’emploi et non
un frein.
Valérie Reversade,
coordinatrice du volet "service
solidaire" de la plateforme, explique son fonctionnement.
"Aide-soignante de formation, j’étais
à la recherche d’un emploi depuis un
an explique Karina Tabti. Je travaille
en CDD depuis la fin du mois de
septembre en tant qu’auxiliaire de
vie dans une maison de retraite. Je
loue une voiture deux euros par jour
depuis le mois d’octobre. Lorsque
j’ai décroché mon CDD, je me suis
d’abord tournée vers Pôle emploi, qui
m’a conseillée de me diriger vers la
plateforme Mobilité 87. Il me fallait
absolument obtenir un véhicule,
le temps de pouvoir économiser
pour en acheter un." Karina n’avait
en effet plus de voiture depuis 10
ans. Quelques leçons d’auto-école
plus tard, les automatismes de la
conduite sont vite revenus. "Je
souffrais surtout d’un manque de
confiance en moi. Dès que j’en ai fait
la demande, j’ai eu le véhicule, je n’ai
même pas eu le temps de stresser
! Sans voiture, je n’aurais pas pu
accepter le remplacement, faute de
pouvoir me déplacer. Et sans ça, on
ne m’aurait sûrement pas rappelée.
Avant, j'utilisais les transports en
commun, mais habitant à Limoges,
près du quartier de Corgnac, je
devais partir deux heures avant
d’embaucher pour arriver à temps au
travail. Aujourd’hui, je suis vraiment
soulagée."
KARINA TABTI
LOCATAIRE D’UN VÉHICULE VIA
LE DISPOSITIF MOBILITÉ 87
"SANS MOBILITÉ 87,
JE N’AURAIS PAS
EU CE TRAVAIL"
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formation / Insertion
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