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Les suggestions littéraires de la
Bibliothèque départementale de
prêt
sont à retrouver sur internet
»
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Mais aussi…
La Cité intérieure
de Jérôme Amimer
FILM/
La
Cité intérieure
est le
témoignage de Jérôme Amimer,
réalisateur haut-viennois, sur sa
jeunesse passée à la cité des
Coutures à Limoges. C'est une
confession mêlant joie et douleur, au
cœur d'un monde ouvrier passé. Un
héritage complexe vécu comme une
lutte des classes personnelle.
Alors que Jérôme Amimer signe
sa première réalisation en 2008, il
voit son dernier film-documentaire
La
Cité intérieure
sélectionné pour
le Festival international du film
ethnographique de Québec en 2017.
» Produit par Leitmotiv Production 56
Marc Petit,
dans le secret
d'une œuvre
de Muriel Mingau
LIVRE /
Dans cet ouvrage, la
musique, les mots et la poésie de
Muriel Mingau nous dévoilent avec
délicatesse, l'œuvre de Marc Petit et
plus particulièrement l'une des ses
œuvres :
Le testament.
» Les Ardents Éditeurs, 24 €
Walls
Kings of Leon (2016)
CD /
Les Kings of Leon reviennent avec un
nouvel album, 3 ans après Mechanical bull.
Celui-ci s’ouvre avec le survolté
Waste a
moment
, formaté pour être un véritable
"hymne" dans les concerts en stade, un peu
à la U2, d’ailleurs on sent bien quelques
influences du combo irlandais, dans les lignes
de guitare notamment et ceci sur plusieurs autres titres. Si les Kings of Leon
sont surtout connus pour leur rock aux influences "garage", ici ils tendent plus
vers un albumpop-rock, avec des ballades comme
Reverend, Conversation
piece, Wild
et des morceaux plus rock comme
Waste amoment
mais aussi
Findme, Eyes on you
et le funky
Around the world
. Un albumplus varié avec
une production lisse qui déroute certains fans mais qui reste néanmoins un
albumde rock agréable et sans prétention.
» RCA, 16,99 €
L’homme qui fouettait
les enfants
D'Ernest J. Gaines, traduction de Michelle Herpe-Volinsky
ROMAN /
"Tribunal de Bayonne, Louisiane.
Le jury vient de rendre son verdict. L’accusé
est condamné à la chaise électrique pour
braquage et meurtre. Dans l’assistance, un
homme se lève. Un vieil homme noir qui porte
un revolver. Il crie : "Fils !", tire et tue son garçon.
Brady Sims est une figure locale. Il n’est pas
dangereux. Il n’y a bien que Louis Guérin
pour ne pas connaître son histoire. Le jeune
journaliste, se voyant confier la rédaction d’un article sur Brady, se rend au
salon de coiffure du village, celui qui coiffe et rase la communauté noire, pour
en savoir plus."
Ce huis clos théâtral dessine, par touches subtiles, un monde en noir et blanc
qui se mélange peu et où ce sont toujours les mêmes qui sont punis. Brady
n’est pas un ange mais il est fier. Et il a échoué à protéger son propre fils
d’une sanction expéditive, de la peine capitale et de la honte. Alors, autant lui
épargner l’humiliation d’une mise àmort orchestrée par des étrangers.
Le monde décrit par Gaines est un damier où les pions ont toujours lamême
couleur et sont souvent perdants. Ses romans, au contraire, n’ont rien de
manichéen et les personnages qu’il créé conservent, d’où qu’ils viennent, une
part de lumière et d’ombre.
» Liana Lévy, 12 €
19
HAUTE-VIENNE, LE MAG #145 / PARTAGES
