GROUPE UNION DE LA DROITE, DU CENTRE ET INDÉPENDANTS SARAH GENTIL Présidente du groupe, Conseillère départementale du canton de Limoges 6 GROUPE ADS-PCF ET APPARENTÉS PIERRE ALLARD Président du groupe, Conseiller départemental du canton de Saint-Junien GROUPE PS, APPARENTÉS ET CITOYENS STÉPHANE DESTRUHAUT Président du groupe, Conseiller départemental du canton de Limoges 3 HAUTE-VIENNE, LE MAG #193 I TRIBUNES LIBRES 23 ASE : des enjeux cruciaux Au-delà des scandales qui ébranlent notre société, l’urgence est d’éviter d’approfondir ce mal en protégeant comme il se doit chaque enfant confié à l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance). Année après année, les difficultés persistent avec notamment l’augmentation du nombre d’enfants pris en charge par l’ASE (+ 9,5 % en Haute-Vienne depuis un an). Cela impose, nous semble-t’il, une amélioration continue de la qualité de l’accueil des enfants confiés. Parallèlement, la valorisation des métiers du social et du médico-social doit s’inscrire parmi les priorités tant les métiers de l’enfance nécessitent des compétences spécifiques. Enfin, mener à bien cette politique impose aussi aux Départements de garantir à ces enfants une place dans des structures d’accueil adaptées. Sur de bons rails Le Comité de Vigilance du Limousin a organisé des Assises du ferroviaire dans l’objectif de maintenir, d’améliorer et de rouvrir des lignes voyageurs et fret. À l’heure du réchauffement climatique, le train est un des moyens de transports les moins polluants. Le Limousin a des atouts, notamment en Haute-Vienne avec l’étoile ferroviaire autour de Limoges. Que ce soit pour les grandes lignes ou sur celles du quotidien, le train est un service public qui permet une équité de mobilité, en particulier sur nos territoires ruraux. Pour cela faudraitil encore que le financement de ses infrastructures soit à la hauteur des enjeux. D’après le Comité de Vigilance, l’État devrait mobiliser 1,5 milliard d’euros pour un fonctionnement nominal de tout le réseau ferroviaire du Limousin. Ce que nous défendons. Un an après la dissolution, c’est toujours le désordre Le 9 juin 2024, le Président de la République décidait de dissoudre l’Assemblée nationale pour soi-disant clarifier la situation dans notre pays. Un an après, nous sommes très loin de l’effet escompté…nous sommes toujours confrontés à une instabilité politique et à une situation économique dégradée. Et c’est même pire, il y a plus de divisions au sein de notre société que de solutions apportées aux Français. Ce climat anxiogène contribue au regain de violence que nous observons à tous les niveaux, y compris dans les établissements scolaires. Nous le voyons bien le plan d’action départemental pour la sécurité du quotidien mis en place par le Ministre de l’Intérieur n’a malheureusement pas empêché plusieurs drames, dont un encore récemment, qui a coûté la vie à une assistante d’éducation devant son établissement. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la Ministre de l’Éducation nationale a insisté début juin sur la nécessité de “proposer des solutions réellement opérantes” ; elles se font encore attendre mais il est vrai que la priorité actuelle pour le gouvernement est comment faire 40 millions d’économies sans toucher au patrimoine des ultrariches. C’est tellement plus facile de se tourner vers les collectivités territoriales, on réduit leurs dotations voire on leur supprime des moyens, on leur fait financer les mesures décidées par l’Etat ou encore on oublie de leur verser la totalité des compensations dues ! Nous attendons avec impatience le plan de retour à l’équilibre des finances publiques que doit dévoiler prochainement le Premier Ministre mais sommes inquiets des pistes de réflexion. Le spectre d’un gel des recettes voire d’une année blanche évoqué serait un coup fatal pour les territoires car il conduirait à réduire fortement les investissements réalisés par les collectivités. Même si nos marges de manœuvre sont de plus en plus limitées, nous sommes déterminés à favoriser l’attractivité de notre territoire. C’est pourquoi, nous avons décidé de “payer les frais de notaire” à ceux qui achètent leur première maison dans les communes qui perdent des habitants. Et ça marche ! Déjà 10 achats en ont bénéficié (y compris à Limoges) et plus de 10 autres sont en attente. Parallèlement, nous poursuivons nos efforts pour faciliter les déplacements, lutter contre la précarité énergétique, produire et consommer localement ou encore pour œuvrer en faveur des associations, de la jeunesse, des personnes âgées et handicapées. et les élus du groupe PS, APPARENTÉS et CITOYENS.
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