Une rentrée aux risques multiples ! Nous sortons tout juste d’un été marqué par des évènements heureux comme par exemple la relance de nombreux festivals maisaussi d’autresdouloureux comme lacanicule, lasécheresse, des incendies et des orages dévastateurs. Notre département a été un peu plus épargné que d’autres par ces épisodes catastrophiques, ce qui a contribué à accroître son attractivité : le site de Saint-Pardoux a connu une très bonne fréquentation et la nouvelle application Explor Games, qui propose 3 parcours dans la forteresse de Châlucet, à la Tourbière des Dauges et dans le domaine forestier de Ligoure, a aussi connu un vif succès. Pendant cette période, le Conseil départemental a comme tous les ans, mené des chantiers d’entretien, de rénovation ou de maintenance dans les 34 collèges haut-viennois, un investissement de près de 7 millions d’euros pour améliorer les conditions d’études de nos jeunes. L’heure de la rentrée est désormais venue et laisse d’ores-et-déjà apparaîtreencoreunhorizonlourddemenaces. C’est lePrésident de la République qui, le premier, est intervenu pour donner le ton de cette rentrée et annoncer “la fin de l’insouciance, la fin de l’abondance…”. Quelle indécence alors que les dividendes versés aux actionnaires des grandes entreprises n’ont jamais été aussi élevés ! Le Président de la République oublie probablement que l’immense majorité de la population ne connaît déjà plus ni l’abondance ni l’insouciance ! Il aurait pu trouver mieux pour nous préparer aux nouveaux efforts qui nous attendent pour faire face à la pénurie de plusieurs matières premières ainsi qu’à laflambéedesprixde l’énergie, des carburants, de l’alimentation ou encore des fournitures scolaires. Notre collectivité est bien placée pour lemesurer au quotidien. Elle a d’ailleurs décidé, elle, d’étendre son dispositif de tarif social pour les cantines afin de venir en aide au plus grand nombre de familles des collégiens alors que d’autres augmentent sans vergogne leurs tarifs. Alors oui, nous allons passer de la politique du “quoi qu’il en coûte” à la demande de sacrifices au nom du soi-disant prix à payer pour notre liberté et lemaintiendu confort de certains… La transition est pour lemoins brutale et il n’est pas certain que tout lemondesoit logéàlamêmeenseigne, jepensebienévidemment à la taxation des superprofits des entreprises !! Là bizarrement, il n’est plus question de réchauffement climatique et autre devoir de sobriété. En revanche, le gouvernement n’entend pas renoncer à la réforme des retraites et de l’assurance-chômage qui ne sera pas neutre pour beaucoup d’entre-nous et pour nos finances locales. Cherchez l’erreur ! Sylvie ACHARD, Philippe BARRY (Aixe) ; Brigitte LARDY, Alain AUZEMÉRY (Ambazac) ; Stéphane VEYRIRAS (Bellac) ; Amandine SELLÈS, Alain JOUANNY (Châteauponsac) ; Annick MORIZIO, JeanLouis NOUHAUD (Condat) ; Véronique GUILHAT-BARRET, Stéphane OSTROWSKI (Limoges 1) ; Chérifa TLEMSANI , Fabrice ESCURE (Limoges 2) ; Sandrine ROTZLER, (Limoges 3) ; Marlène LALOGE (Limoges 4) ; Ludovic GERAUDIE (Limoges 5) ; Cécile BOURDEAU, Thierry MIGUEL (Limoges 7) ; Gulsen YILDIRIM, Gilles BÉGOUT (Limoges 9) ; AnneMarie ALMOSTER RODRIGUES, Yves RAYMONDAUD (Rochechouart) ; Christelle AUPETIT-BERTHELEMOT, Jean-Claude LEBLOIS (SaintLéonard) ; Monique PLAZZI , Stéphane DELAUTRETTE (Saint-Yrieix). Déserts médicaux : accordons plus de libertés aux territoires Aujourd’hui, ce sont près de 30 000 Hauts-Viennois relevant du régime général qui n’ont pas demédecin traitant ou unmédecin en cessation d’activité. Face à l’insuffisance des politiques nationales menées jusqu’alors, de nombreux acteurs locaux : professionnels, associations, sous l’égide des collectivités territoriales mettent en œuvre des mesures adaptées aux spécificités locales afin de lutter efficacement contre le délitement dumaillage médical de leur territoire. Dans ce contexte, nous avons, le 6 juillet dernier, alerté Madame la Préfète de la Haute-Vienne sur l’ampleur du phénomène dans notre département et nous lui avons fait part de notre souhait que l’Etat accorde davantage de libertés à l’intelligence territoriale dans la conduite de la politique sanitaire. Feux de forêts : redonner les moyens de prévention à l'ONF Les incendies qui ont notamment ravagé les forêts de la Gironde, nous imposent solidarité envers les populations et admiration pour les services départementaux d’incendie et de secours. Il nous faut saluer sincèrement l’exemplarité et le professionnalisme de nos pompiers professionnels ou volontaires qui ont combattu pendant des jours. Notre département a apporté son aide et fourni les renforts nécessaires en Gironde et dans les Deux-Sèvres pour lutter dans ces brasiers. Mais il semble évident que les besoins nécessitent une gestion publique des forêts fondée sur l’intérêt général des populations et des générations futures, à l’opposé des choix qui sont fait en affaiblissant les missions de l’ONF qui voit ses effectifs régulièrement amputés. GROUPE UNION DE LA DROITE, DU CENTRE ET INDÉPENDANTS SARAH GENTIL Présidente du groupe Conseillère départementale du canton de Limoges 6 GROUPE ADS-PCF ET APPARENTÉS PIERRE ALLARD Président du groupe, Conseiller départemental du canton de Saint-Junien GROUPE PS, APPARENTÉS ET CITOYENS STÉPHANE DESTRUHAUT, Président du groupe, Conseiller départemental du canton de Limoges 3 23 HAUTE-VIENNE, LE MAG #176 / TRIBUNES LIBRES
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